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On my mind...

On my mind...

7/12/2007

I ‘ave a dream

Classé dans: — site admin @ 8:33 am

Contrairement à ce qu’a l’air de penser tout le monde en France, la gestion de l’affaire Bétancourt par Sarkozy me paraît catastrophique. Et bien sûr, aussi post-coloniale que d’habitude.

Nicolas Sarkozy trouve malin de paraphraser Martin Luther King en demandant au chef des FARC de Colombie de libérer leur otage le plus célèbre, Ingrid Bétancourt, pour qu’elle puisse passer Noël en famille. Avec ce genre de pression, rien n’est moins sûr, etSarkozy et son équipe prouvent leur manque d’intuition diplomatique (et je suis poli). A moins qu’il ne soit parfaitement cynique et qu’avec ses appels humanitaires Sarkozy ne cherche qu’à faire vibrer la corde sentimentale des Français, notamment ceux qui ont été choqués ces derniers jours par son silence sur les droits de l’homme en Chine ou par son coup de téléphone à Poutine après son succès aux législatives sous pression en Russie.

En s’adressant directement par son nom au chef des FARC, Sarkozy élève un chef mafieux au rang de leader politique légitime. En ne mentionnant qu’une seule personne au milieu du millier d’otages détenus par la guerilla, il n’a aucune pensée pour tous les otages non français des terroristes: l’humanitaire, c’est de relâcher des Français. Pas difficile d’imaginer le retentissement négatif de sa déclaration télévisée quand elle est passée aux journaux télévisés colombiens, les locaux ont du prendre ça comme une gifle. Sarkozy s’en fiche parce qu’il n’y a que le public français qui l’intéresse, mais il fait ainsi de Bétancourt une icône qui a toutes les chances d’être la dernière que les FARC voudront libérer. Tant qu’ils la détiennent, la France continuera de faire pression sur le Président légitime de la Colombie pour qu’il “négocie avec les FARC". Donc la France (de droite et de gauche, Delanoë ou Bayrou font depuis longtemps la même chose) continue d’entraver la politique anti-mafieuse d’un état démocratique et souverain. Si jamais les FARC libéraient Ingrid Bétancourt, ils disparaîtraient des écrans télé et ne resteraient qu’avec des otages nettement moins médiatiques, et dont la valeur d’échange déjà beaucoup plus faible serait encore dévaluée.

Bref, avec son appel solennel, Sarkozy vient juste de faire remonter à des sommets probablement jamais atteints le prix de la rançon d’Ingrid Bétancourt.

A moins que justement il ait déjà décidé de payer? Ce qui expliquerait qu’il se mouille à ce point? Ca ne serait pas étonnant: il nous a déjà fait le coup de la corde sensible pour raffler la mise de la libération des otages de Kadhafi. On va apprendre dans quelques jours que la Colombie va acheter à Areva une centrale nucléaire à un prix défiant toute concurrence…

25/11/2007

Les chercheurs du public se bousculent au Medef…

Classé dans: — site admin @ 10:07 am

… mais les employeurs français, contrairement à leurs homologues dans le reste du monde, ne sont pas intéressés.

21/11/2007

French divisions - International Herald Tribune

Classé dans: — site admin @ 10:40 pm

Lessons in diversity?; French divisions; Speaking of ‘core facts’ - International Herald Tribune French divisions

[Letters to the editor, Nov. 21]

There’s a building down the street from my place in Paris that has been under renovation for more than a year. All this time I’ve been wondering what the space is going to be used for, so the other day I asked one of the construction crew. His answer was, “Don’t ask me - I’m just a worker!”

His tone implied that, as a worker, he couldn’t possibly know anything beyond the strict confines of his job and that I was insulting him by assuming otherwise.

He also provided a good illustration of a phenomenon in French society: People here tend to classify themselves firmly and permanently as either an ouvrier ("worker") or a patron ("boss"). If you are an ouvrier it’s understood that it is simply impossible for you ever to do anything so entrepreneurial as start a company or go freelance. Furthermore, you see the patron as a hostile species, a different breed that controls all the money and has unlimited amounts of it. I love France and can’t imagine living anywhere else, but as a product of the United States, where “anyone can grow up to be president,” I find this dismaying.

Now President Nicolas Sarkozy is taking on the ouvriers in the transport sector, trying to cut back on benefits that they have enjoyed for so long that they no longer think of them as benefits. His task is complicated by the fact that it’s hard to get ouvriers to consider larger issues - like the aging population and the French economy - because that kind of thing is for the patrons to worry about. “Don’t ask us - we’re just workers.”

Sarkozy is finding that their attachment to their benefits is, understandably, fierce, but perhaps the root of his problem is a perceived social divide that’s even more firmly entrenched than any worker’s sense of entitlement.

David Jaggard, Paris

Le problème est que Sarko représente lui aussi une classe retranchée dans ses certitudes et son mépris des ouvriers, qui sont supposés trop bêtes pour qu’on leur explique quoi que ce soit.

Why the French lag in renewable energy - International Herald Tribune

Classé dans: — site admin @ 9:07 pm

Why the French lag in renewable energy - International Herald Tribune

Enfin!

Classé dans: — site admin @ 6:44 pm

Chirac mis en examen! depuis le temps qu’on attendait…

19/11/2007

François Chérèque voudrait négocier “dès ce matin”

Classé dans: — site admin @ 9:58 am

François Chérèque voudrait négocier "dès ce matin"

Enfin un leader syndical qui ne se laisse pas piéger par le broyeur Sarkozy:

[François Chérèque] qui a appelé à la reprise du travail [à la SNCF] dès mercredi soir “se demande si on n’est pas dans une coproduction pour déclencher cette grève", avec “un gouvernement qui, avec les syndicats les plus durs de la SNCF, organise la jonction avec la journée d’action de demain avec les fonctionnaires (…) pour faire un mouvement politique".

“Le gouvernement est intéressé par un mouvement politique: il est plus facile pour le gouvernement d’avoir ce mouvement globalisant et politique que de répondre demain concrètement aux problèmes des fonctionnaires et de leur pouvoir d’achat", a-t-il analysé.

Quant au mouvement des fonctionnaires, François Chérèque a déploré “des négociations fourre tout” avec une mobilisation des “fonctionnaires, étudiants, cheminots, RAPT, ANPE/UNEDIC: quand on mélange tout, on a face à nous un gouvernement qui choisit de parler du sujet qui l’intéresse".

18/11/2007

Reading Tea Leaves and Campaign Logos - The New York Times > Opinion > Slide Show

Classé dans: — site admin @ 11:18 pm

Reading Tea Leaves and Campaign Logos - The New York Times > Opinion > Slide Show The graphic design of campaign logos can tell a different story about the presidential candidates.

Le Monde.fr : Réforme d’aujourd’hui et de demain

Classé dans: — site admin @ 5:13 pm

Le Monde.fr : Réforme d’aujourd’hui et de demain

“… en parallèle d’un universalisme retrouvé, il faudrait répondre à la demande sociale croissante de diversification des choix de vie. Les individus et non plus les statuts. Nos sociétés connaissent des changements en profondeur, dont l’allongement de l’espérance de vie n’est qu’un des aspects, le divorce un autre, les changements de métiers au cours d’une vie un troisième. L’ensemble impose une complète remise à plat des mécanismes de l’Etat-providence bâtis pour l’après-guerre. Une vraie réforme des retraites, comme elle devrait s’engager dès 2008, devrait commencer par un débat sans défiance sur le social au XXIe siècle avec les syndicats et la société civile. Le corporatisme des grévistes montre que la France est loin de pouvoir en prendre le chemin.”

Les revendications corporatrices entretiennent la méfiance, mais elles ne sont pas réellement contredites par des élites qui ne remettent pas en cause l’idée que toute retraite correspondrait à un métier exercé depuis la sortie de formation et pendant toute la vie professionnelle. Or l’un des principaux arguments des protestataires est qu’ils exercent un métier pénible, qu’il est inhumain de voulois leur faire prolonger davantage. Pourquoi ne pas en profieter pour dire que l’époque du métier pour la vie est révolue? Qu’un métier, ce n’est plus une fonction qu’on remplit, c’est une contribution à un objectif à réaliser en commun?

Parallèlement, en répondant au pied de la lettre à la fausse idée simple que l’enseignement supérieur doit déboucher vers un emploi, le gouvernement et la minitre de l’enseignement supérieur font aussi comme si l’université devait formater les individus à entrer dans une profession qu’ils exerceraient toute leur vie–la réforme de l’université renforce donc une idée commune qui est de plus en plus obsolète.

Mais à court terme, que constatons-nous? Une fois de plus, la France se divise, s’observe, les groupes se méfient les uns des autres… Etudiants qui veulent refaire mai 68, fonctionnaires qui veulent refaire novembre 85 et gouvernement qui veut effacer mai 68 et écraser les syndicats modérés comme Israël a écrasé les Palestiniens modèrés restent guidés par des conceptions complètement dépassées.

17/11/2007

At the tipping point (1) - International Herald Tribune

Classé dans: — site admin @ 2:43 pm

At the tipping point - International Herald Tribune

We all agree. Climate change is real, and we humans are its chief cause. Yet even now, few people fully understand the gravity of the threat, or its immediacy. Certainly I did not. It was only after I took a recent fact-finding “eco tour” of vulnerable regions that I realized the true magnitude of the danger. I have always considered global warming to be a matter of utmost urgency. Now I believe we are on the verge of a catastrophe if we do not act.

At the tipping point (2) - Le début de la fin pour l’âge du pétrole

Classé dans: — site admin @ 11:21 am

On se souviendra peut-être de 2007 comme du début de la fin de l’ère du pétrole: quand la demande s’est mis à dépasser l’offre de manière incompressible.

Another tipping point? Peut-être que le providentiel dans l’histoire est que la conscience du caractère catastrophique du réchauffement climatique et de la fin inéluctable des énergies fossiles dont la combustion a déclanché le processus arrivent au même moment.

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